Conférences budgétaires

Elaboration du budget 2026 du Gabon : Oyima promet la rigueur et l’ère de la performance

Elaboration du budget 2026 du Gabon : Oyima promet la rigueur et l’ère de la performance
Elaboration du budget 2026 du Gabon : Oyima promet la rigueur et l’ère de la performance © 2025 D.R./Info241

« Chaque franc devra désormais être justifié, chaque dépense priorisée », c’est le message fort qu’a adressé ce mercredi, le ministre de l’Économie Henri Claude Oyima, en lançant officiellement les conférences budgétaires pour l’élaboration du projet de loi de finances 2026. Une nouvelle phase technique qui s’ouvre dans un esprit de réforme, après les assises sur les recettes tenues du 21 au 25 juillet.

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Ces travaux, qui se poursuivront jusqu’au 5 août à l’Immeuble du 2 décembre, visent à bâtir un budget 2026 «  crédible, soutenable et transformateur  », en droite ligne avec le Plan Stratégique Nouvel Édifice (PSNE 2025-2032) et les Objectifs de développement durable (ODD). Ils mobilisent les membres du gouvernement et les techniciens des ministères sectoriels, sur la base des orientations du président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema, réitérées dans la circulaire du Premier ministre du 17 mars dernier.

Une rupture avec la gestion antérieure

Henri Claude Oyima a affirmé que ces conférences marquent une rupture : «   il ne s’agit plus simplement de dépenser, mais de transformer, d’impacter et de rendre compte  ». Fini les budgets reconduits mécaniquement d’un exercice à l’autre : chaque allocation devra désormais répondre à un objectif clair, mesurable et inscrit dans la vision présidentielle.

Une autre vue de ce conclave

Un mécanisme de contrôle renforcé accompagnera ce changement, avec pour priorité l’optimisation de l’espace budgétaire. Cette réforme de méthode vise également à désamorcer les risques d’inefficience qui ont souvent pesé sur les finances publiques et à garantir une meilleure traçabilité des dépenses.

Alignement sur les priorités présidentielles

Le budget 2026 devra refléter les sept grandes priorités définies par le chef de l’État  : l’énergie, l’eau, l’éducation et la formation professionnelle, le logement, les infrastructures, le numérique, ainsi que l’agriculture et l’industrialisation. Une grille d’évaluation stricte sera appliquée à chaque proposition budgétaire pour vérifier sa cohérence avec ces axes de transformation.

Des hauts cadres et ordonnateurs de crédit

Par ailleurs, les ministères devront présenter des projets annuels de performance (PAP) précis, avec des besoins justifiés dès le premier franc. Il s’agit, selon Oyima, de réallouer les ressources vers des projets à fort impact socio-économique et d’éliminer les dépenses à faible effet de levier.

Un budget pour transformer, pas pour empiler

L’objectif du gouvernement est aussi de renforcer l’intégration des politiques sectorielles dans la planification budgétaire et de favoriser une meilleure efficacité dans l’exécution des dépenses. Cette nouvelle culture de performance s’accompagnera d’un suivi rigoureux, pour éviter les dérives observées par le passé.

Henri Claude Oyima a conclu en appelant tous les ordonnateurs à une discipline exemplaire : «   La transparence et la responsabilité doivent devenir les piliers de notre gouvernance financière. Le budget de 2026 sera un outil de transformation, pas un simple exercice comptable  ».

@info241.com
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